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premier janvier pour la famille Pétraquin d’un petit garçon prénommé
            Alban, et pour la famille Simonet, le trente et un décembre donner
            naissance à une petite fille prénommée Pauline.
            Les deux familles unies par le mariage de leurs enfants pour l’éternité.
            La légende du mariage du siècle était née. Mais voilà que les deux
            promis au bonheur ne semblait pas de leur avis. Ils s’entendaient bien,
            ils s’aimaient, c’était indéniable, mais Pauline s’était mariée avec un
            étranger du village. L’horreur, la catastrophe.

            Aujourd’hui, Pauline pleure devant Alban.


            - Problèmes privés ou professionnels ?
            -  Un  peu  des  deux.  Je  ne  sais  plus  où  je  vais,  côté  privé  et
            professionnellement, je me fais engueuler à la place des autres.
            - Wouah ! Quelle ambiance ? Le plus important à tes yeux, c’est ?
            - Je ne sais pas.
            - Tu ne sais pas et tu souhaites mon aide ! Tu attends quoi de ma part au
            juste ?
            - Un ami, un…
            - Pauline, ouvre les yeux. Un ami ! Non, je refuse cette appellation. Je
            ne veux pas être un simple ami à tes yeux. Paul, Laure, Évelyne, tu vois
            de qui je veux parler ? Ce sont tes amis ou je me trompe ? Content de
            t’entendre dire oui. Bien, qu’est-ce qui se passe avec ton mari ?
            - Rien de très important.
            - Rien de très important ! Tu aimes les insultes maintenant, je ne te savais
            pas maso ! Á ce rythme-là, demain ce sont les coups qui pleuvront. Je
            souhaite me tromper, sincèrement et de tout cœur.
            - De quoi parles-tu ?
            -  J’étais  dans  la  librairie  lorsque  ton  cher  et  tendre  s’est  montré
            subitement si affectueux envers sa femme.
            - Il avait eu une mauvaise journée.


            Un violent coup de poing atterri sur la tablette en sapin. Alban ne
            supporte pas la faiblesse de la femme qu’il aime.


            - Ne joue pas les idiotes, Pauline. Moi aussi, je passe de mauvaises



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