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contrôle spécial de la taxation, il s’était par la suite converti dans le privé
            pour l’avantage du gain mais aussi au détriment de sa santé.
            Heureusement, M. Ducou, chef comptable d’une cinquantaine d’années
            l’épaulait.

            Il était assisté de quatre employés plus jeunes. Sur cinq personnes qui
            se côtoyaient en permanence, trois étaient accoutumées à fumer.
            Avant d’ouvrir la porte, Nino prit quelques bouffées d’air en guise de
            remerciement à la nature. Cet air des villes étant moins vicié que le
            bureau fumoir. Il se demandait : quelle idée de fumer à fortiori dans un
            local clos ? Où est le respect de l’autre car lui par conséquent était aussi
            intoxiqué.

            Alors que tout le monde reconnaît les dégâts causés sur la santé de la
            personne. Depuis qu’il est embauché, il est vrai qu’il ne peut faire de
            grosses pressions même de type diplomatique pour empêcher que l’on
            fume dans cet espace fermé. Aussi lors de l’entretien d’embauche avec
            M. Vansedere, voyant tout ce brouillard nuisible et nocif envahir la pièce
            il avait aimablement signalé qu’il était incommodé par la fumée.
            L’employeur lui avait dit que sur ce sujet il allait faire le nécessaire ; ne
            fut-ce que pour l’achat d’un extracteur de fumée.

            La main était sur la poignée, une main ferme et décidée à pousser la
            porte vitrée. La porte fut ouverte rapidement car il faisait très froid
            dehors. Son bureau était en face et un peu à l’opposé se trouvait Sandra,
            la secrétaire, une jeune fille petite et légèrement boulotte qui se tenait
            assise devant sa machine.

            Nino déposa sa valisette au pied de son bureau avant de saluer. L’horloge
            murale indiquait 8 h 15.

            - Sandra, bonjour : comment vas-tu ? Et il lui tendit la main.
            Puis il se déplaça vers Isabelle sa collègue, sa main était griffée.
            - Que s’est-il passé ? Aurais-tu adopté un chat sauvage ?
            - Ah ! Ben, figure-toi que mon chat domestique a voulu faire des siennes.
            Alors que ses pattes étaient sales, j’ai voulu les essuyer gentiment et



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